« Quand la tempête Ciaran fait pâle figure face au programme ambitieux « Ville Jardin « 

« Faire de « St Nazaire une ville-jardin » devrait avoir du sens et ne pas être qu’un slogan de campagne. Aux quatre coins de la ville, les décisions de la majorité municipale font plus de dégâts que toutes les tempêtes depuis 1999. Que ce soit rue Albert de Mun emblème de cette nouvelle marque ville-jardin, 130 érables d’une 40aine d’années ont été abattus. Ils vont être remplacés par une pépinière d’à peine plus de sujets. Or, l’absorption du CO2 n’est pas la même selon l’âge des arbres, et c’est bien maintenant qu’il faut agir contre le réchauffement climatique, pas dans quelques décennies.

Rue Hector Berlioz, des platanes ont subit le même sort. Eux dans le cadre de l’aménagement de la future ligne Hélyce ont été diagnostiqués en mauvais état sanitaire. Ils étaient beaucoup plus âgés que leurs congénères du centre-ville.

Dans d’autres lieux de la commune, la réaction de la ville est très mesurée face à l’abattage des arbres et de nombreux projets entraînent leur suppression. Faire une ville- jardin, des îlots de fraîcheurs sont un espoir et un refuge pour les habitants et une noble cause. Mais cette ambition doit passer en premier lieu par la préservation au maximum de notre patrimoine arboré existant, tout en poursuivant une politique volontariste de plantation. C’est la seule option pour espérer augmenter notre couverture canopée et lutter contre les effets du changement climatique déjà à l’œuvre.

En matière d’environnement urbain, David Samzun et son équipe remettent au goût du jour cette très vieille formule politique : Demain, on rase gratis. »

Les élu·es Ensemble, solidaires et écologistes

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