En dépit des nombreuses alertes et des propositions de médiation, l’expulsion des Maisons d’hébergement solidaire de Saint-Nazaire a donc été mise en œuvre par la préfecture ce jeudi 15 septembre, sans qu’une solution de relogement ou d’hébergement n’ait au préalable été proposée à chacune des personnes hébergées par le collectif urgence sociale dans ces maisons.

Le gouvernement a donc délibérément choisit l'expulsion sans relogement.

Cette décision est inacceptable. Elle l'est d'autant plus qu'un large mouvement de solidarité et associatif s'est mobilisé pour œuvrer au dialogue et à d'autres solutions pérennes.

 Je demande que chaque personne soit prise en charge par le système d'hébergement d'urgence, responsabilité de l'Etat aujourd'hui défaillant sur le sujet.

 Au-delà, l'Etat et la municipalité doivent accepter le travail en commun avec les associations pour que personne ne soit à la rue à Saint-Nazaire.

Matthias TAVEL

député LFI-NUPES de la 8ème circonscription de Loire-Atlantique

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