La vieille gauche avait rendez-vous ce samedi au Zénith de Nantes pour soutenir le candidat tête de liste Raphaël Glucksmann. 2 500 personnes venues de Loire-Atlantique et des départements voisins se sont retrouvées dans une ambiance que les socialistes avaient oubliée. Le maire de Saint-Nazaire en froid avec la direction du parti depuis les dernières élections municipales était bien présent à Nantes.
La gauche de Hollande est de retour. On remarqua au premier rang Jean-Marc Ayrault, Johanna Rolland qui a soutenu la candidature de Jean-Luc Mélenchon, de retour au bercail, Alain Chénard ancien maire de Nantes, Michel Ménard Président du département, Olivier Faure Premier secrétaire du Parti socialiste, qui a signé le programme de la NUPES pour se faire élire et a trahi ses électeurs.
Le candidat Glucksmann ne s’est pas trompé en confirmant : « Nous sommes en train de réveiller la gauche de Robert Badinter et de Jacques Delors, que tout le monde avait enterrée» Cette gauche que plus personne ne veut, on est ici dans l’utopie la plus complète.
Cette gauche qui avec le concours de Macron a favorisé l’envolée du Rassemblement National. Cette gauche qui n’a pas compris qu’en additionnant les voix des partenaires de la NUPES elle ferait jeu égal avec le RN.
Ségolène Royal connue pour sa liberté de parole s’exprimait cette semaine sur TV5 “Raphaël Glucksmann, on ne l’a pas vu pendant cinq ans ! Est-ce que les gens savent qu’il a été élu en 2019 ? Vous l’avez vu pendant cinq ans ?” “[Est-il venu ?] Rendre des comptes sur son mandat ? Vous l’avez vu auprès des mouvements sociaux ? On ne l’a pas vu. Donc, là, il ressurgit, pour retrouver sa place au Parlement européen. […] Mais il était où pendant cinq ans ? Il était où [lors] du mouvement agricole [ou] de la réforme des retraites ?” Le PS est le seul parti qui n’a pas fait de primaire pour la tête de liste aux élections européennes et il vient donner des leçons de démocratie ? Ça ne tient pas la route.”
Voilà la gauche que l’on nous propose inconséquente et irresponsable. Les gens qui souffrent dans ce pays s’en souviendront.
