General Electric : derrière le fiasco, la responsabilité d’Emmanuel Macron.
” Nous sortons, avec d’autres parlementaires, d’un rendez-vous avec les représentants des ministres Armand, Ferraci, Givernet et Pannier Runacher dans le cadre d’une discussion autour de l’avenir de General Electric à Saint Herblain et Montoir de Bretagne. Le gouvernement refuse d’agir pour le maintien de l’emploi et des compétences sur les deux sites. Dans ce fiasco, la responsabilité du chef de l’État est totale.
Tout d’abord, avec la vente d’Alstom, fleuron de l’industrie française, orchestrée et conclue sans aucune garantie à long terme, Emmanuel Macron alors ministre de l’économie a gagé l’avenir de toute une filière industrielle sur le bon vouloir d’une entreprise américaine. Dix ans plus tard, nous ne pouvons que constater, amers, l’échec de ce pari.
Aujourd’hui, par la voix de ses ministres, le Président de la République nous annonce son absence de volonté de proposer un nouveau chemin pour la filière de l’éolien offshore. Ceux-ci ont également fait porter la responsabilité sur la dissolution et la vacance de gouvernement qui s’en est suivie.
Alors que la France est en retard sur ses objectifs de déploiement des énergies renouvelables, et que le parc de centrales nucléaires est vieillissant, il est impératif d’investir dans la filière d’avenir que représente cette filière industrielle. Pour maintenir les compétences et le savoir-faire, nous avons déjà remis aux différents ministres une série de 10 propositions concrètes, allant des conditions d’attribution des prochains appels d’offres à la nationalisation.
Dans l’intérêt stratégique et la souveraineté énergétique de notre pays, cette reprise en main de l’outil industriel par la puissance publique doit être considérée. Si cette présidence refuse de s’employer à protéger les intérêts de la France, cela sera un argument de plus pour la censure du gouvernement Barnier et la destitution du Président de la République.”