FO : Rappel synthétique et chronologique de ces derniers mois sur l’EPMS. Comme on le voit ici ce dossier s’enlise depuis 2022 à cause de l’inertie des pouvoirs publics et de la direction locale.

  • Depuis Juin 2022:

Nous ne cessons d’alerter à travers les différentes instances, sur la dégradation des conditions de travail (horaires coupés, journées en 12h, effectifs insuffisants, rappels sur congés Repos hebdomadaires, changements d’horaires incessants, surcharge de travail, glissements de tâches, agents en souffrance toutes fonctions confondues, perte de sens des missions, incertitude sur l’avenir des établissements…) …le tout matérialisé par de nombreux témoignages, fiches d’évènements indésirables.

A ce titre, nous avions d’ailleurs déposé à l’époque un préavis de grève jusqu’en Septembre qui avait conduit à une « minime » amélioration des besoins en remplacements. Le phénomène fut aussi insuffisant qu’éphémère et les dégradations sont revenues de plus belle au fil des mois.

  • Mai 2023:

Les problématiques déjà dénoncées de longue date se propagent sur le secteur « Nuit ». Là aussi, la Direction fait le choix de ne pas remplacer sur les arrêts « longs » jusqu’à parfois 6 mois d’absence consécutive sans compensation. Les rappels sur congés deviennent alors chroniques pour des agents qui connaissent déjà d’importantes contraintes biologiques en lien avec leurs fonctions de « veilleurs ».

FO tire la sonnette d’alarme en F3SCT et met alors en garde la Direction contre un dépôt de « Danger Grave et Imminent » si rien n’est rapidement solutionné. A cet effet, la Direction accepte alors de mettre en place un dispositif d’heures « surmajorées » pour les veilleurs qui acceptent de revenir sur un congé. Ce même dispositif, faisant office de pansement, ne devait être appliqué que ponctuellement et dans l’attente de recrutements. Pourtant aujourd’hui, nous observons que la Direction préfère maintenir le dispositif en vigueur et les recrutements n’ont donc jamais été effectués à hauteur des besoins.

  • Janvier 2024:

1) En lien avec le projet de délocalisation, les organisations syndicales déposaient une motion d’info-consultation acceptée à l’unanimité par les représentants du personnel lors du CSE du 30/01/24. Cette motion a pour objet de rendre les organisations destinataires de chaque élément d’avancement du projet. Pour rappel, une personne est employée comme chargée de mission sur le sujet depuis un an et pourtant rien ne nous a jamais été transmis.

Au lendemain de l’instance, le Directeur adjoint, assurant alors la Direction par intérim, tente à plusieurs reprises et avec insistance par échanges de mails, de venir annuler ce dépôt de motion ainsi que l’avis favorable qui lui fut apporté lors de l’instance.

  • 2)Nous découvrons par hasard que certains circuits mails de l’établissement ne sont pas dirigés uniquement vers les destinataires choisis mais dans un rayon bien plus large, sans même que les agents en aient la visibilité. Tout cela dans une absence totale et volontaire de communication et d’information.
  •  
  • 3)Tous les agents titulaires de l’établissement observaient une perte de plusieurs centaines d’euros sur leur « prime de annuelle de service », là encore sans aucune information préalable.

Lors du CSE du 30/01/24, les représentants syndicaux exigeaient, en plus d’une régulation en bonne et due forme, des explications précises sur cette baisse financière conséquente.

Aujourd’hui, si le reliquat manquant a été versé depuis, il n’y a cependant jamais eu aucune explication apportée.

Au regard de l’inertie et du manque de considération de l’équipe de Direction face à l’ensemble des points cités ci-dessus, FO informait et sensibilisait les agents à travers un tract regroupant ces mêmes thématiques

  • Février 2024 :

1) Les agents nous font part de certaines pressions quant à la pose prévisionnelle de leurs congés d’été. En effet, nous constatons qu’il leur est demandé (exigé) de palier eux-mêmes aux périodes d’absence de leurs collègues à travers des méthodes diamétralement opposées à la réglementation (week-end consécutifs, périodes de congés scindées, déstructurations des trames, non-respect des 21 jours de congés,…).

En précision, ces outils d’auto-remplacement peuvent effectivement être nécessaires à l’articulation des congés d’été, mais n’interviennent normalement qu’à la marge et seulement en fin d’étude des réels besoins en remplacements. Une fois cette 1ère évaluation réalisée vient ensuite l’attribution de postes « saisonniers ». Or cette année, il est clairement demandé aux agents déjà essorés sur l’année de présenter des plannings directement sans « trous » s’ils souhaitent réellement disposer de la période de congé souhaitée. (= économies sur postes d’été)

Compte tenu des « pressions » et du « ras le bol » témoignés, nous alertions alors immédiatement la Direction et demandions à inscrire ce point à l’ordre du jour de la F3SCT du 23/02/24.

La Direction a alors catégoriquement refusé et à plusieurs reprises d’inscrire ce point en amont de l’instance.

A l’ouverture de la F3SCT du 23/02/24, FO exigeait l’inscription du point à l’ordre du jour. Lors des échanges, la Direction a alors tout simplement refusé de reconsidérer les difficultés remontées par les agents à travers des propos teintés de mépris à leur égard.

  • 2)En parallèle, les agents nous alertaient concernant une soudaine « bascule » informatique sur leur portail de « droits congés ». Une opération réalisée sur un week-end et dans le plus grand silence, là non plus aucune information préalable n’a été communiquée aux agents. Pourtant cette mise à jour n’est pas sans conséquence car elle vient tout simplement modifier les droits à congés visant à REDUIRE ces mêmes droits.

L’accumulation des décisions administratives en défaveur des agents atteint ici son paroxysme. FO publie sans attendre un tract d’information aux agents. Certains d’entre eux qui ne s’étaient pas connectés depuis le week-end, n’avaient d’ailleurs pas encore pris connaissance de cette perte de congés.

Tout comme la question des « congés d’été », nous exigions le traitement immédiat de cette insidieuse et brutale mesure lors de la F3SCT du 23/02/24. 

D’autant plus que la Direction de l’établissement a choisi d’appliquer illégalement ces modifications sans passage ni vote en instance. 

Là encore les débats se sont rapidement verrouillés et la Direction a refusé d’admettre le caractère non réglementaire de cette application prétextant même un FAUX VOTE QUI N’A JAMAIS EU LIEU !!

Il n’y a d’ailleurs jamais eu de transmission de procès-verbal aux organisations syndicales, ni donc d’approbation, indiquant de telles calomnies. L’abus de pouvoir conjugué au mensonge et au mépris assumé, a conduit les représentants du personnel à quitter l’instance avant son terme.

Le même jour, les organisations syndicales FO et CGT de l’EPMS publiaient un appel à l’ASSEMBLEE GENERALE. Dans la même temporalité, le Directeur adjoint (temporairement DG par intérim) informait de son absence jusqu’à nouvel ordre, laissant donc l’établissement sans gouvernance et laissant donc les agents sans solutions… »

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