Dimanche 21 décembre 2025, le Président de la République Emmanuel Macron a annoncé depuis Abou Dhabi où il se trouvait, le lancement de la construction du futur porte-avions français.
Destiné à remplacer l’actuel «Charles de Gaulle» en service depuis 2001, le nouveau porte-avions de 310 mètres pouvant accueillir 2 000 marins, doit entrer en service en 2038.
Suite à cette annonce, les représentants politiques et syndicaux de la région réagissent plus ou moins favorablement à cette nouvelle.
A Saint-Nazaire, Denis Chéreau, tête de liste de «Unis pour Saint-Nazaire», candidat aux municipales des 15 et 22 mars prochain, vient de communiquer sur le sujet.
S’il est clairement favorable au projet, il tient cependant à alerter sur les conséquences pour l’accueil des familles jusqu’en 2038.
Denis Chéreau voit dans la décision du Président de la République «une excellente nouvelle pour la souveraineté nationale et pour l’industrie française».
Pour le candidat, «elle consacre le travail remarquable de Laurent Castaing, directeur général, et de l’ensemble des équipes des Chantiers de l’Atlantique, dont l’expertise technique place Saint-Nazaire à la pointe mondiale, aussi bien dans le civil que dans le militaire».
«Le choix des Chantiers de l’Atlantique s’inscrit dans une logique de confiance de l’État envers un opérateur stratégique dont il est actionnaire majoritaire. Cette coopération étroite entre l’État et le chantier naval est un atout pour l’emploi, l’innovation et le rayonnement de notre ville.»
Mais en ce qui concerne les infrastructures de la ville, destinée à accueillir des milliers de personnes, il étrille l’équipe municipale sortante «qui n’a rien anticipé des conséquences humaines et urbaines de cette montée en puissance industrielle. Logement, petite enfance, services du quotidien restent insuffisants, certains investissements ont même été annulés comme à Saint-Marc ou à Méan-Penhoët».
«Saint-Nazaire doit être à la hauteur pour accueillir les femmes et les hommes des forces armées, ainsi que leurs familles et leurs enfants. Logement à prioriser, éducation publique et privée à soutenir, services, culture et sport doivent permettre une insertion réussie, une qualité de vie durable et une véritable émancipation personnelle.»
Une alliance entre «excellence industrielle, responsabilité budgétaire et sociale et vision d’avenir» que Denis Chéreau souhaite porter avec sa liste s’il est élu «pour Saint-Nazaire, au service du bien vivre ensemble et de l’intérêt général».
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On est bien en campagne électorale, faut bien qu’il fasse parler de lui. Saint-Nazaire est prêt et fera ce qu’il faut. Ah c’est dur d’exister.