Une nouvelle journée de mobilisation nationale a eu lieu ce mardi 2 décembre 2025 à l’appel de la CGT, Solidaires et la FSU pour protester contre le projet de budget 2026 du gouvernement et la casse du service public.
A Nantes ils étaient un millier à défiler ce mardi matin, tandis que le cortège nazairien, au départ de la place Pierre Sémard devant la gare, accueillait un peu plus de 300 manifestants.
Le mot d’ordre principal demeure l’opposition aux mesures anti-sociales. Les syndicats demandent «un autre budget maintenant» et expliquent que «de l’argent il y en a» en ciblant les 15 à 20 milliards d’euros possibles avec la taxe Zucman.
Egalement dans le collimateur des organisations syndicales, les aides versées aux grandes entreprises (211 milliards en 2023) qu’ils souhaitent alléger pour permettre une augmentation de 10% du salaire des enseignants (coût de 3,6 milliards) ou encore un vaste plan de rénovation écologique du bâti scolaire.
«Salaires, retraites, services publics et industrie» ornent la banderole de début de cortège qui s’est élancé avenue de la République peu avant 11 heures en direction du centre-ville.
Les manifestants réclament toujours l’abrogation de la réforme des retraites et non sa simple suspension, la fin du gel des salaires de la Fonction publique et la suppression de la journée de carence en cas d’arrêt maladie.
Concernant l’éducation, les revendications portent sur la retraite à 60 ans avec 37,5 annuités, la baisse des effectifs dans les classes, la création d’un corps d’AESH et AED, plus de moyens pour répondre aux besoins de l’enseignement de la maternelle à l’université et un rattrapage des salaires avec refonte des grilles indiciaires des fonctionnaires de catégories C et B notamment.
Outre Nantes et Saint-Nazaire, d’autres manifestations ont eu lieu à Ancenis, Châteaubriant et en fin d’après midi à Pornic.
