Le projet de loi « pour contre l’immigration et améliorer l’intégration » fragilise considérablement les droits et libertés fondamentaux des étrangers, en particulier des migrants. Pour faire échec à la « loi Darmanin », pour un autre monde que celui de la pauvreté, des murs, de la guerre et du racisme, rassemblement samedi 4 mars, esplanade des Droits Humains à Saint-Nazaire.

Ce projet de loi fragilise ainsi considérablement les droits et libertés fondamentaux des étrangers. Il inverse le lien entre séjour et intégration, le droit au séjour étant la première condition d’une intégration réussie. Cette évolution expose alors les étrangers à un pouvoir discrétionnaire croissant de l’administration. En particulier, en raison de la généralisation des exigences liées à l’ordre public, le droit au respect de la vie privée, l’intérêt supérieur de l’enfant ou la prohibition des traitements inhumains ou dégradants sont menacés. La réduction de leur droit au recours effectif aggrave ce risque.