La «Sculpture du vent» de l’anglais Peter Logan, à la pointe de Port Désiré était tombée lors de la tempête du 7 juin 2019. Elle reviendra prochainement.

« Sculpture du vent » de Peter Logan – © Océanis Médias / SaintNazaire-infos

Le conseil municipal de Saint-Nazaire, a validé vendredi 21 novembre 2025, le retour de cette œuvre évoquant un sextant ou des javelots, selon les gouts. Un élément apprécié des badauds, qui faisait partie du décor sur le front de mer.

Une décision qui fait tousser l’opposition qui s’interroge sur le montant de la facture, qui passe des 300 000€ estimés en avril dernier à près de 435 000€ aujourd’hui.

Les éléments en aluminium de cette œuvre de 15 mètres, tombés à terre ont été récupérés par la ville, mais l’artiste, venu sur place en 2023, préfère une nouvelle structure en inox, plus résistante dans le temps.

Une convention a été signée avec Peter Logan pour un montant de 45 018€ afin qu’il fournisse de nouveaux dessins et une nouvelle technique d’articulation des éléments en vue de produire une maquette et que la nouvelle sculpture, en cours de réalisation, soit installée avant l’été prochain.

La ville a profité de l’aménagement de la dernière tranche du front de mer pour prévoir le futur emplacement de la «Sculpture du vent» sur un promontoire étudié pour la mettre en valeur.

Le maire de Saint-Nazaire, David Samzun, espère une participation de la part d’entreprises notamment à travers le fonds de mécénat pour les œuvres artistiques.

Inaugurée le 10 juillet 1992, la partie supérieure de la «Sculpture du vent» était retirée chaque automne avant les tempêtes et réinstallée au printemps. Ce sera également le cas avec la nouvelle version.

La base avait été restaurée et la partie supérieure réinstallée au printemps 2018, soit quelques mois avant sa chute. Ce qui a conduit à un recours devant le tribunal administratif de Nantes en vue de la prise en charge des frais par l’assureur de la ville.

Parfois appelés «les crayons» à tort. Il s’agit d’une confusion avec une autre œuvre installée au même moment au parc paysager, mais qui n’existe plus depuis longtemps.

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