Permettant le franchissement de la Loire à son estuaire, le pont de Saint-Nazaire est un ouvrage d’importance majeure. Il est utilisé chaque jour par plus de 30 000 véhicules, et notamment un important trafic de marchandises. Cela en fait une infrastructure indispensable au dynamisme économique du bassin industrialo- portuaire de Nantes-Saint-Nazaire, de la région Pays de la Loire, et plus largement un rouage majeur de l’économie du pays.

Construit il y a 50 ans, en 1975, le pont de Saint-Nazaire doit faire l’objet d’importants travaux de rénovation, en particulier la réhabilitation de piles sud du pont à partir de 2027, pour un coût qui pourrait atteindre à 40 millions d’euros.

L’intérêt régional et national de cette infrastructure et donc de ces travaux est évident. Il a été déjà reconnu par la région Pays de la Loire qui a cofinancé les précédents travaux de restauration de 2018 à 2020. Pourtant, aucune contribution financière à ces nouveaux travaux ne figure au contrat de plan Etat – région.

Il serait incompréhensible que L’Etat et la région portent la responsabilité de l’abandon d’un ouvrage critique comme le pont de Saint-Nazaire. L’Etat et la région doivent prendre leurs responsabilités et inscrire le programme de réhabilitation au prochain contrat de plan Etat – région en 2027.

C’est le sens de la question orale posée par Pascale Hameau au nom de notre groupe lors de la session du conseil régional de jeudi 20 mars et de la question écrite adressée par Matthias Tavel au ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation François Rebsamen.

Matthias TAVEL

Député LFI-NFP de la Loire-Atlantique

Conseiller régional des Pays de la Loire

au groupe L’Écologie Ensemble Solidaire et Citoyenne

Pascale HAMEAU

Conseillère régionale des Pays-de-la-Loire

au groupe L’Écologie Ensemble Solidaire et Citoyenne

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