Ce jeudi 5 juin, les parents d’élèves et les syndicats de l’enseignement primaire organisaient une conférence de presse devant l’école Jean Zay de Saint-Nazaire.
Situé dans le quartier de Kerlédé, l’établissement réclame l’ouverture d’une classe et son classement en REP (réseau d’éducation prioritaire) afin d’obtenir pus de moyens.
Ce classement en REP permettrait à l’école de mettre en place des dédoublements de classes, dans un établissement qui compte de nombreux élèves en difficulté scolaire, en situation de handicap ou dont la langue maternelle n’est pas le français.
Les syndicats et les parents d’élèves craignent que le nombre d’enfants par classe atteigne les 27 à 28 en petite et moyenne section de maternelle et plus de 25 en classes élémentaires si aucune ouverture n’est programmée à la rentrée.
Avec 170 enfants scolarisés aujourd’hui, et un indice IPS (indice de position sociale qui prend en compte les disparités) de 88,7, ils entendent faire pression à la veille des décisions de l’instance départementale, qui établira la liste des ouvertures et fermetures de classes la semaine prochaine.
Le collectif éducation prioritaire 44, qui regroupe des enseignants, parents, élus et syndicats, ainsi que le député de la circonscription Matthias Tavel, soutiennent le mouvement de grogne.
Le député réclame une refonte de la carte du réseau d’éducation prioritaire et a soumis à la Ministre de l’Education nationale, une question à ce sujet le 3 juin dernier.
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