Ça y est ! Depuis le temps que l’on parle des nouveaux bus nazairiens, le premier véhicule électrique vient d’arriver au dépôt de la Stran cette semaine.
En test depuis hier, c’est au terminus du port, face à Cinéville, que nous le retrouvons ce mardi pour des tests de charge.
La Stran profite également de l’été pour former ses nouveaux conducteurs. Plusieurs dizaines de postes sont créés à l’occasion de la mise en place des nouvelles lignes. Le recrutement est toujours en cours. Il suffit de se renseigner auprès de l’espace Ycéo place Pierre-Sémard.
L’originalité de ces bus, c’est qu’ils sont équipés d’un pantographe qui vient se connecter à un pylône à l’instar des trains avec les caténaires.
Chaque terminus des lignes H1 et H3 en sera équipé: Petit Maroc (en fait entre le building et la base sous-marine), Kerlédé, Gavy-Université et Montoir.
En 2027, la ligne H2 recevra elle aussi ses bus électriques et ses deux terminus, Saint-Marc-la-Source et Trignac, en seront équipés.
Initialement prévu fin 2025, le lancement du nouveau réseau interviendra en janvier prochain. 25 bus articulés vont arriver au nouveau dépôt à partir de septembre.
Il s’agit de véhicules HEULIEZ GX Linium Elec de 18 mètres de long et d’une autonomie de 300 km. Ce modèle domine la marché français du bus électrique aujourd’hui. Plusieurs villes ont désormais suffisamment de recul pour ne pas s’inquiéter de la fiabilité du matériel.
Des véhicules « standards » viendront compléter la flotte électrique dans les années à venir pour remplacer les bus actuels des autres lignes.
Il était temps que la Stran (via La Carène) passe à un autre mode de propulsion que le diesel.
Déjà avant l’arrivée de la première ligne HélYce, des élus d’opposition réclamaient au minimum des bus circulant au GPL ou au biogaz, comme le faisaient de nombreuses villes, mais le choix a été fait de conserver le diesel, sachant que la durée d’exploitation des bus est de 15 ans.
Le nouveau dépôt de bus sera équipé de panneaux solaires pour utiliser au maximum une production « maison ».
Il est également question d’installer plusieurs hectares de panneaux photovoltaïques sur le site (pollué) de l’ancien crassier de Trignac le long de la rocade menant au pont de Saint-Nazaire.