François Bayrou et plusieurs membres du gouvernement étaient à Saint-Nazaire ce lundi dans le cadre d’un comité interministériel de la mer. Après avoir visité les Chantiers de l’Atlantique en début d’après-midi, le Premier ministre a présidé le Conseil interministériel de la mer, à l’issue duquel il a détaillé un plan d’action.

François Bayrou était accompagné par quatre ministres : Agnès Pannier-Runacher (Transition écologique, Biodiversité, Forêt, Mer et Pêche), Amélie de Montchalin (Comptes publics), Marc Ferracci (Industrie et Énergie) et Philippe Tabarot (Transports).
Le Conseil interministériel de la mer a annoncé quelques priorités :
- La biodiversité, la lutte contre la pêche illégale et le plastique, les énergies marines renouvelables, la décarbonation des ports et des bateaux et le littoral.
Il a également annoncé vouloir accélérer le développement de l’éolien en mer.
Le Premier ministre était dans une opération de communication ; les annonces concrètes devraient être faites lors de la conférence de l’ONU à Nice.
De son côté, le député Matthias Tavel a interpellé le Premier ministre dans un communiqué sur les difficultés de l’éolien et de General Electric.« En 2027, l’usine de General Electric à Montoir-de-Bretagne sera la dernière usine du pays pour l’assemblage des nacelles d’éoliennes en mer. Alors que le gouvernement et le ministre Marc Ferracci chargé de l’Industrie et de l’Énergie n’ont rien fait contre les licenciements ces derniers mois, la pérennité du site de General Electric doit être garantie par tous les moyens, y compris par la nationalisation si nécessaire, à l’image des Chantiers de l’Atlantique où se rend justement le Premier ministre.
Selon la CGT, le cabinet du Premier ministre a rencontré l’intersyndicale d’Arcelor-Mittal à la sous-préfecture de Saint-Nazaire.
Cette publication a un commentaire
Les déclarations de F.Bayrou et de M. Ferracci ne semblent pas à l’unisson sur l’éolien en mer. M. Tavel voudrait sauver une filière artificielle en France dans le domaine de l’énergie électrique. L’eolien comme le photovoltaïque au sol sont inutiles en France, et de plus fragilisent le réseau RTE.
M. Tavel devrait rechercher les domaines d’avenir à fort potentiel énergétique, comme la chaleur renouvelable, la fabrication des PAC, les biocarburants, la biomasse…etc. Il y a des compétences industrielles locales à exploiter dans ce sens plus prometteur que les énergies marines renouvelables électriques et intermittentes: leur potentiel dépend de moyens de stockage illusoires. Elles sont inutiles puisque l’électricité française, déjà decarbonee à plus de 95%, ne représente que 22% de la consommation énergétique totale, alors que le chauffage, le transport et l’industrie comptent pour 78% avec des ressources fossiles à quasi 100% !
C’est dans ce domaine que se situe un gisement d’emplois locaux.
Comme cela a été demandé par RETM (dont DLM) le 24 mai dans 42 départements, un moratoire sur l’éolien maritime et terrestre et les champs agri voltaïques n’est plus une option, mais une absolue nécessité économique, financière, sociale et même sanitaire…
Ce sera demandé à Bruxelles le 4 juin par des associations citoyennes d’une dizaine de pays !
STOP au gaspillage de l’argent public. Voir comment sur http://www.retm.fr