Le traditionnel feu d’artifice tiré à Saint-Nazaire pour célébrer le 14 juillet était en fait en avance d’une journée… ou seulement d’une heure selon le point de vue de chacun, comme la plupart du temps pour coller au calendrier du week-end.
Cette année, c’est le thème de la libération qui a été retenu, puisque l’on fête en 2025 les 80 ans de la fin de la seconde guerre mondiale, qui a particulièrement frappé Saint-Nazaire, détruite par les bombardements alliés à plus de 75 %.
Tiré depuis la jetée Ouest de l’entrée du port, par la compagnie « Féérie » basée à Guichen en Ille-et-Vilaine, ce feu aura nécessité près de 250 kilos d’explosifs et deux jours d’installation.
La société est l’une des plus importantes avec de belles références comme le festival de Cannes, le Hellfest, le Puy du fou, le festival interceltique de Lorient…
Une dizaine de tableaux illustrés musicalement par des titres en lien avec l’époque, comme Charles Trenet avec « Y’a d’la joie », Sacha Distel et « La belle vie », Maurice Chevalier « Fleur de Paris », ou encore « In the mood » de The Andrew Sisters, sans oublier le final du feu tiré sur le célèbre « Hymne à l’amour » d’Édith Piaf.
La foule était au rendez-vous comme tous les ans, sur la plage, la place du Commando ainsi que le front de mer.
À en croire les applaudissements et les commentaires dans le public, le spectacle pyrotechnique a, semble t-il, conquis les cœurs.