Un pétrolier russe ancré au large de Saint-Nazaire suscite des interrogations en raison de sa présence et de ses activités. Depuis plusieurs jours, il évolue à proximité du parc éolien de Saint-Nazaire, près des eaux territoriales françaises. Ce n’est pas la première fois où des pétroliers se trouvent au large de Saint-Nazaire en attendant leur livraison à Donges.
Le PUSHPA, tel est son nom, est suspecté d’appartenir à la flotte fantôme russe. Il opère sous le pavillon du Bénin. Il pourrait être l’un des navires impliqués dans l’enquête ouverte au Danemark suite à plusieurs alertes concernant des drones, ces appareils non identifiés qui ont survolé des aéroports et des bases militaires, et qui pourraient avoir été lancés depuis la mer Baltique.
Mesurant 244 mètres, le Pushpa ferait partie de la flotte fantôme russe, un ensemble de navires conçus pour contourner l’embargo sur le pétrole exporté par Moscou. Ce navire a changé de nom et de pavillon au moins trois fois et navigue actuellement sous le pavillon du Bénin. Il fait partie d’une centaine de navires qui transportent illégalement du pétrole en provenance de Russie afin d’être distribué dans d’autres pays. Le pétrolier, qui a quitté la Russie il y a dix jours, doit se rendre en Inde.
Il a jeté l’ancre au nord-ouest de Saint-Nazaire, suscitant de nombreuses interrogations.
Ces pétroliers de la flotte russe ont souvent été soupçonnés d’endommager les câbles sous-marins en raclant le fond de la mer avec leur ancre. Comme on le sait, les câbles sous-marins qui transportent des milliers d’informations sont mal protégées dans cette région de la France. Ces navires peuvent également transporter des drones pour déstabiliser les aéroports au Danemark ou en Norvège.
Ce pétrolier, le Puhpa, présente un profil typique de navire soumis aux sanctions européennes et britanniques.
La préfecture maritime de l’Atlantique a ouvert un signalement et une enquête est en cours par le parquet de Brest.
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