« Première victoire d’Ensemble soyons Sain-Nazaire ! Les cahiers de doléances de la mairie vont entrer aux archives départementales ! »

Au terme de deux mois de recherches et d’enquête, Ensemble soyons Saint-Nazaire ! est parvenu à faire entrer les cahiers de doléances dans le seul lieu sûr où elles auraient dû se trouver depuis février 2019 : les archives départementales.

Point d’orgue de cette quête, la soirée exceptionnelle du 18 juin, a fait dialoguer la députée Marie Pochon à l’origine de la Résolution pour l’ouverture au grand public les cahiers de doléances votée à l’unanimité de l’Assemblée nationale avec le soutien du Député Matthias Tavel ; le combatif maire Fabrice Dalongeville du documentaire Doléances, des gilets jaunes de la Maison du peuple de Saint-Nazaire, mais aussi de Douarnenez, une chercheuse qui les accompagne et un représentant des Gilets jaunes exigeants (GJE) qui avaient ouvert des cahiers de doléances à la Mairie, la municipalité n’ayant pas souhaité y engager de moyens financiers, pas plus que d’élu·e·s, ou le service consacré à la vie citoyenne.

Ces cahiers qui ont recueilli 600 doléances des habitant·e·s de Saint-Nazaire n’avaient pas été remis aux Archives 44 au mépris du travail archivistique et d’une directive préfectorale de janvier 2019 qui enjoignaient aux maires de faire ce travail de dépôt des doléances. Le GJE venu à la soirée nous a indiqué être en train d’organiser la remise de
ces archives au département.

En une semaine, notre action a donc permis que les cahiers de doléances ouverts à la Mairie de St Nazaire sur l’initiative de l’association des GJE, entrent enfin aux Archives départementales. Ces écrits vont donc sortir la parole des nazaierien·ne·s de leur « confiscation » par la municipalité. Ouvrir ces archives qui n’ont jamais été exploitées par
Emmanuel Macron doit permettre de « restaurer la confiance dans la démocratie, les institutions et le politique. »

Ensemble soyons Saint-Nazaire ! a entendu la revendication de dignité et de justice sociale et écologique des Gilets jaunes, et le besoin d’une démocratie locale réelle, renouvelée par la consultation de la population et par les revendications sociales exprimées dans la rue. Une mairie a des prérogatives pour cultiver la mémoire historique
des luttes et pour garantir une démocratie réelle qui associe parole des habitant·e·s et paroles des luttes : c’est ce que nous ferons !

FB Ensemble soyons Saint-Nazaire ! 

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